PARIS-PLAGES
Les comportements du public
En 2002, le travail de notre agence a consisté à se servir d'archétypes (les couleurs blanches, bleu…), L'idée de la plage comme sur les images d'Epinal, avec une symbolique presque caricaturale. Nous avons joué avec les références culturelles communes pour des raisons très simples, nous travaillons sur l'éphémère, le public devait avoir le sentiment de la plage et y croire instantanément.
L'édition 2002 a travaillé sur un imaginaire avec la symbolique de la plage, le public était essentiellement spectateur, ébloui et surpris il n'a pas eu encore le temps de s'approprier le site. Il fallait un élément supplémentaire pour que le public devienne acteur.
Pour l'édition 2003, j'ai monté une équipe avec un scénographe associé: Rossen Ivanov, une architecte, professeur d'Université : Ursula Paravicini, un sociologue : Roger Perrinjaquet, une metteur en scène, dramaturge: Valérie Thomas et un architecte : Pascal Thomas.
L'écriture d'une dramaturgie, s'appuyant sur une étude sociologique du site, a permis de créer de nouveaux usages. Lors de cette édition, le public est devenu acteur et a même commencé à créer des choses par lui-même. L'aménagement donne au visiteur la latitude de se réapproprier le site à sa manière.
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